Accueil > Causes > Un plan Emergence pour freiner la dégradation de la situation économique et sociale des Togolais

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Pour l’immense majorité des togolais, la déliquescence de l’économie s’est poursuivie malgré la reprise de la coopération en 2004 et malgré les efforts réels de la population pour développer des activités économiques productrices de revenus, notamment dans les secteurs de l’agriculture vivrière et du petit commerce.

S’abritant derrière l’affichage de taux de croissance mirobolants et des discours triomphalistes, les dirigeants ne semblent guère avoir conscience de l’écart grandissant entre leurs conditions de vie et celles du citoyen moyen. La persistance, voire l’aggravation de la pauvreté sont de ce fait réelles au Togo et s’expliquent par les facteurs suivants :

  • le détournement et l’accaparement massif, à des fins personnelles, des ressources du pays et de celles mises à disposition au titre de l’aide au développement ;
  • L’absence d’une volonté politique réelle et sincère d’œuvrer à l’amélioration durable des conditions de vie des togolais.
  • L’instabilité politique et sociale et l’Etat de non droit qui affectent l’évaluation du risque souverain et renchérit le coût des financements dont le pays a besoin pour investir dans le développement des infrastructures ;
  • L’ instrumentalisation des institutions judiciaires, au plus haut niveau aboutit à la condamnation récurrente de l’Etat togolais au paiement de dommages et intérêts colossaux, prélevés sur les fonds publics au détriment du financement du développement (cf. affaire Togo-Electricité, cas d’actes de torture dans l’affaire dite de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat ; affaire de l’exclusion abusive de neuf députés de l’Assemblée nationale élus en 2007, et d’autres affaires en instance auprès de juridictions sous-régionale et internationale).
  • L’incendie criminel des marchés de Kara, de Lomé et d’autres localités, en janvier 2012 a fait partir en fumée, en quelques heures, le fruit du labeur de trois voire quatre générations de femmes commerçantes. D’un coup, un pan entier du secteur tertiaire de l’économie togolaise s’est effondré et avec lui à la fois un formidable facteur d’intégration sous-régionale et l’unique source de revenus des milliers de familles dont la survie dépendait des activités annexes de ces marchés (porte-faix, vendeuses ambulantes, cantinières…).

Un sursaut est indispensable pour freiner la dégradation persistante de la situation économique et sociale des Togolais. C’est ce que propose ce Plan d’urgence pour la période 2015-2020, dont l’objectif est de :

  • sortir définitivement de la spirale destructrice des crises et engager le processus de la renaissance du Togo ;
  • faire renaître la confiance entre tous les Togolais et avec les partenaires ;
  • agir dans l’intérêt général avec la participation effective des forces vives de la nation.

Toutes les contributions sont les bienvenues en vue de l’approfondissement de ce plan et la mise en œuvre des composantes qui relèvent des domaines d’action de la société civile.