Accueil > Accueil > Publications > Décryptages > Togo : De l’affaire du double rapport de la CNDH aux réformes constitutionnelles et institutionnelles

Rappel : Mr Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir au Togo à la suite du décès de son père, le Général Gnassingbé Eyadéma qui a dirigé le Togo d’une main de fer de 1967 à 2005.

La hiérarchie militaire avait à l’époque confié le pouvoir au fils du Général défunt, évinçant ainsi le Président de l’Assemblée Nationale. Selon la constitution en vigueur, celui-ci devait diriger le pays jusqu’aux élections présidentielles organisées dans les 60 jours suivant la vacance du pouvoir.

Si la pression internationale a contraint Mr Faure Gnassingbé à s’éclipser pour laisser apparemment un nouveau président de l’Assemblée nationale diriger la transition, son retour au pouvoir, à la faveur d’une élection calamiteuse, a été cautionné par la communauté internationale, laquelle avait délégué la gestion de la crise politique née du coup de force militaire du 5 février 2005 à la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Les postulats déclarés de cette caution internationale sont les suivants :

− Le fils n’est pas le père
− Il est plus instruit et moins brutal que certains de ses frères
− Il a été formé dans les universités occidentales (France et Etats Unis), donc connait les principes de base de la démocratie et d’une république,
− Il est, à lui tout seul, l’incarnation de l’unité nationale, sa mère étant originaire du Sud et son père du Nord du Togo.

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