Incendies des marchés en janvier 2013, nouvelle calamité pour le peuple togolais
Le peuple togolais et les amis du Togo ont été durement frappés au cœur à l’orée de l’année 2013 par ce qui est désormais convenu d’appeler « affaire des incendies de marchés ». Une des tragédies les plus monstrueuses de l’histoire de ce pays sous domination d’une minorité agrippée au pouvoir depuis un demi-siècle.
A l’incendie qui a ravagé le marché de Kara dans la nuit du 09 au 10 janvier 2013, suivit quelque 48 heures plus tard, celui du grand marché de Lomé, dans la nuit du 11 au 12 janvier 2013. D’autres incendies de marchés ont été également signalés dans des localités du pays.
Si l’on ne déplore aucune victime directe sur les lieux des incendies, en revanche, les dégâts matériels se chiffrent à plusieurs dizaines de milliards de CFA, avec des conséquences humaines désastreuses quand on sait qu’en Afrique au Sud du Sahara, les marchés sont les plus grands pourvoyeurs d’emplois et générateurs de ressources pour le plus grand nombre. Ces conséquences sont douloureusement vécues particulièrement par les femmes qui, comme l’on sait, occupent une place centrale dans la vie économique et sociale du pays. Et les violences qui leur sont infligées à cette occasion ne font que s’ajouter à une longue liste de brimades dont elles ont constamment été l’objet depuis qu’elles participent à la dénonciation des forfaits d’une dictature familiale qui régente le pays depuis 1963.