Le Comité de consolidation et de vérification du fichier électoral, mis en place le 27 mars 2015 par la mission d’expertise conduite par l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), a rendu son rapport et annoncé un corps électoral définitif de 3,5 millions d’inscrits, soit une réduction de 100 000 électeurs par rapport à l’estimation initiale annoncée par la CENI à l’ouverture du processus de révision des listes électorales. Cette réduction ne constitue pourtant que le quart (¼) de la fraude au fichier, estimée à 400 000 électeurs fictifs par Synergie-Togo, sur la base de l’annonce initiale de la CENI.
La fraude au fichier avant scrutin est ainsi ramenée, pour l’élection présidentielle du 25 avril 2015 de 13 à 10% du corps électoral en moyenne, avec des disparités importantes selon les préfectures (voir figure jointe). Les disparités ainsi constatées auraient pu permettre, via une approche terrain, de corriger significativement les anomalies du fichier électoral.